Je me souviens de ma mère, vidant sa garde robe, se rappelant un souvenir ça et là, pour me confectionner une tenue. Je me rappelle de l'importance d'un détail; une broche dans mes cheveux, le vernis sur mes ongles, le noeud de mes lacets. Je me rappelle encore de ces photos, des quatre coins du monde, où elle arborait des tenues d'une classe et d'une beauté incroyable.
Je me rappelle aussi l'instant d'après, me disant qu'elle avait tout donné, vendu, perdu. Et moi, qui fulmine alors.
Je me rappelle de son amour pour les couleurs, les tissus, le chic et la sobriété. Je la voyais en petite princesse, ayant tout ce qu'elle désirait, comblée de voyages et d'amour. Je l'enviais presque.
Une envie n'est jamais qu'une infime partie de volonté, il faut la laisser grandir, l'aider à s'épanouir. L'envie de faire ce blog m'est apparu il n'y a pas si longtemps que cela, mais le goût pour la mode est lui, bien ancré, depuis longtemps maintenant. "Mode", voilà un bien grand mot que je n'aime trop employer. Car c'est bien de style, de couleurs, d'assemblages, de couture, de chic et de déguisements dont j'ai envie de parler.
Je me rappelle de tant de choses. J'en ressens encore le parfum. J'en vois encore les photos.
Aujourd'hui, l'envie est trop grande. Et même si je serai (monsieur si aime les "rai" mais pas les "rais") une petite goutte dans cet océan de blogs, de stylistes, d'envie "fashion" (ouch); même si je serai la seule à lire tout ceci; même si ce que je fais sera truffé de contresens, je m'en fiche. Car, ce blog, ces écrits, et ces envies passagères, feront vivre en moi une réalité créatrice partie depuis bien trop longtemps.
Merci Maman.
Mais je me dois d'être honnête. Histoire de bien commencer.
Angela M., c'est une envie de style, certes. Mais c'est tellement d'autres choses: du cinéma, beaucoup de cinéma, de l'actualité, des envies, de la cuisine, de l'amour, des livres, de la photo. Classique. La vie.
C'est parti!
Je me rappelle aussi l'instant d'après, me disant qu'elle avait tout donné, vendu, perdu. Et moi, qui fulmine alors.
Je me rappelle de son amour pour les couleurs, les tissus, le chic et la sobriété. Je la voyais en petite princesse, ayant tout ce qu'elle désirait, comblée de voyages et d'amour. Je l'enviais presque.
Une envie n'est jamais qu'une infime partie de volonté, il faut la laisser grandir, l'aider à s'épanouir. L'envie de faire ce blog m'est apparu il n'y a pas si longtemps que cela, mais le goût pour la mode est lui, bien ancré, depuis longtemps maintenant. "Mode", voilà un bien grand mot que je n'aime trop employer. Car c'est bien de style, de couleurs, d'assemblages, de couture, de chic et de déguisements dont j'ai envie de parler.
Je me rappelle de tant de choses. J'en ressens encore le parfum. J'en vois encore les photos.
Aujourd'hui, l'envie est trop grande. Et même si je serai (monsieur si aime les "rai" mais pas les "rais") une petite goutte dans cet océan de blogs, de stylistes, d'envie "fashion" (ouch); même si je serai la seule à lire tout ceci; même si ce que je fais sera truffé de contresens, je m'en fiche. Car, ce blog, ces écrits, et ces envies passagères, feront vivre en moi une réalité créatrice partie depuis bien trop longtemps.
Merci Maman.
Mais je me dois d'être honnête. Histoire de bien commencer.
Angela M., c'est une envie de style, certes. Mais c'est tellement d'autres choses: du cinéma, beaucoup de cinéma, de l'actualité, des envies, de la cuisine, de l'amour, des livres, de la photo. Classique. La vie.
C'est parti!
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